Technique ancestrale par excellence.
Production artisanale de pièces uniques en région parisienne.
Dans l’atelier, les objets redeviennent archaïques. Bruts et éclatants.
Comme un hommage.
L’atelier de Marion est l’héritier d’une certaine manufacture préhistorique.
Le verre est composé de silice, comme le silex.
Marion Fillancq déconstruit les matières, façonne des volumes.
Elle travaille la « morphologie de l’éclat ».
Son outil, déjà, est singulier, fabriqué sur-mesure : une pointe de cuivre façonne l’objet. Elle le rend aussi attirant que troublant. Percutant ?
Dans l’atelier, résonne un son particulier. C’est la matière taillée par pression.
La technique réclame des gestes précis, francs et ajustés.
Pour ses pièces en bronze, Marion Fillancq travaille la cire perdue, une technique de fonderie d’art. La matière est modelée, froissée ou déchirée avant d’être moulée.
Là encore, c’est l’empreinte laissée qui crée la pièce unique.
Elle sera ensuite plaquée à l’or ou l’argent.
L’éclat aussi a son langage.